RFF
_ Rapport d’activité et de développement durable 2010
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la maintenance en fonction du besoin
commercial et du niveau de performance
attendu. Cette politique doit contribuer
à rééquilibrer l’allocation de moyens
entre entretien et modernisation,
s’accompagner d’une redéƟnition de
la logique industrielle de production
avec un recours ciblé à la sous-traitance,
et enƟn intégrer des méthodes de
travail favorisant une eƸcacité
accrue dans la réalisation des travaux.
Dans le même temps, la mise en place
d’une « force de frappe » propre à RFF
pour l’achat de fournitures, via le choix
d’un prestataire après appel d’oƷres,
est programmée pour 2011. Les réƠexions
sur une optimisation des achats ont
été lancées dans ce cadre. L’homologation
par RFF des produits comme les rails,
les caténaires ou les traverses deviendra
possible à la Ɵn 2011 si des gains
Ɵnanciers en termes de coût global
s’avèrent possibles. Même démarche
d’optimisation à terme dans le domaine
des télécommunications, du fait de l’état
de vétusté de ce patrimoine. Les objectifs
poursuivis, qualité de service et réduction
des coûts, plaident pour une évolution
des technologies utilisées. Le programme
proposé en 2010 – déploiement
de câbles de Ɵbres optiques et transfert
du parc sur des technologies IP
(Internet Protocol) – représente un
investissement de 1milliard d’euros
environ sur une quinzaine d’années,
alors que le renouvellement à l’identique
Leschantiers«suites rapides »
représentent un champ important d’amélio-
rationde laproductivitédes travaux de renouvellement. Sur les chantiers lourds,
pour lesquels interviennent les suites rapides, les micro-arrêts non prévus peu-
vent faire perdre jusqu’à 25% du temps de production. Une minute gagnée sur
le processus représente 160 000 euros par an. Une démarche qualité, menée
sur plusieurs opérations, vise àmultiplier la productivité par 2,5, voire 3, en amé-
liorant le temps de production par rapport au temps disponible.
Inspirée de nouvelles méthodes
de productivité industrielle japonaises et
américaines, elle repose sur la volontéde chaqueopérateur d’améliorer sonposte
et les process qu’il met en œuvre. RFF s’est engagé avec la SNCF Infra à
internalisercettedémarcheauprèsdeseséquipes.2011seral’occasionde
convaincre les entreprises de la généraliser à l’ensembledes chantiers.
représenterait un coût voisin de
3,4milliards d’euros. Sur le terrain,
la maîtrise des coûts fait l’objet
d’expérimentations nombreuses.
Une démarche de progrès a été initiée
sur les gros chantiers de renouvellement
de voies. Le renouvellement de la
caténaire en entier plutôt que celui
de son armement est testé avec des
industriels susceptibles de faire baisser
les coûts de 20 % par rapport à des
chantiers réalisés en 2010. Des référentiels
adaptés aux lignes de fret de proximité
à potentiel ont été déƟnis, avec un objectif
de réduction de moitié des coûts.
EnƟn, le renouvellement des voies sur
les LGV Paris-Lyon et Paris-Tours-Le Mans
est l’occasion de tester des méthodes
diƷérentes de celles utilisées sur le réseau
classique. Les chantiers sont programmés
sur cinq ans et sont menés de manière
concomitante par les deux entreprises
retenues pour réduire les coûts Ɵxes,
ces dernières ayant investi dans des
équipements de chantier adaptés aux
exigences de la grande vitesse et oƷrant
unmeilleur rendement.
Multiplierlaproductivitépar2,5surlesgrandschantiers
derenouvellementayantrecoursàdes«suitesrapides».
Z O O M S U R
Deschantiers
«suitesrapides»plusperformants
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