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RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI |

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ont atteint le point d’achèvement PPTE, mais, comme ils n’avaient

pas de dettes à l’égard du FMI admissibles à l’IADM, il ne leur a

pas été accordé d’allégement au titre de cette initiative. Par ailleurs,

comme la Côte d’Ivoire et la Guinée avaient intégralement

remboursé la dette admissible à l’IADM au moment où elles ont

atteint le point d’achèvement, elles n’ont pas non plus bénéficié

d’un allégement de la dette du FMI à ce titre

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.

Petits États

Les plus petits pays membres du FMI présentent des caractéristiques

fondamentales communes qui soulèvent des obstacles similaires

au développement. Étant donné leur faible superficie, leurs coûts

fixes et variables sont plus élevés, et ils ont peu de possibilités de

tirer profit des économies d’échelle. Dans le secteur public, cela

se traduit par des coûts supérieurs et une quantité inférieure de

services fournis; dans le secteur privé, par une concentration du

marché et une absence de diversification; dans le commerce, par

des coûts de transport élevés (accentués par la distance pour les

plus éloignés). Leur petite taille influe également sur le secteur

financier et sur la façon dont ils gèrent les risques de catastrophes

naturelles. Le Conseil d’administration a examiné les problèmes

liés à ces pays (le premier examen exhaustif depuis 2000) lors

d’une réunion informelle d’information qui s’est tenue en dé-

cembre 2012, et d’une discussion formelle en mars 2013.

Problématique des petits États

et conséquences pour l’action du FMI

À sa réunion de mars 2013, le Conseil d’administration a examiné

un document de politique générale portant sur les problèmes

macroéconomiques des petits pays et sur les conséquences pour

l’action du FMI

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. Ce rapport analyse les difficultés macroécono-

miques particulières aux micro-États, passe en revue les interven-

tions du FMI dans les petits pays et formule des propositions pour

rehausser leur efficacité.

Les administrateurs ont reconnu que, depuis la fin des années 90,

la performance économique des petits États était en retrait par

rapport à celle des plus grands pays. Ils ont observé que, sous

l’effet d’une croissance plus lente et irrégulière et de dépenses

publiques plus élevées durant cette période, plusieurs d’entre eux

affichaient un endettement élevé et des marges de manœuvre

restreintes. L’insuffisance de leurs systèmes financiers a en outre

bridé leur capacité à gérer les chocs économiques. Les micro-États

sont confrontés à des problèmes particuliers, marqués par une

plus grande volatilité de la croissance et des comptes extérieurs,

et des services bancaires plus coûteux.

Les administrateurs ont noté que, d’après les données, les petits

États ont dans l’ensemble largement bénéficié de la surveillance, de

l’assistance technique et des mécanismes de financement du FMI,

surtout depuis la réforme des facilités en faveur des pays à faible

revenu de 2009. Ils ont estimé d’un commun accord que le FMI

devait dans la mesure du possible prodiguer à ces pays des conseils

de politique économique pour les aider à reconstituer leurs marges

de manœuvre et à consolider leurs institutions et leur gouvernance.

Bon nombre d’entre eux ont suggéré d’envisager de plus nombreux

contacts avec les services du FMI entre les consultations au titre de

l’article IV, ainsi que des consultations plus fréquentes. Les admi-

nistrateurs ont proposé qu’une note d’orientation soit établie par

les services du FMI concernant le travail de l’institution auprès des

petits États, ou qu’une annexe à cet effet soit ajoutée à la note relative

aux consultations au titre de l’article IV.

Les administrateurs ont été d’avis qu’un solide programme d’analyse

et un dialogue productif avec les communautés de petits États

devaient éclairer les conseils de politique économique dispensés

par le FMI à ces pays et renforcer la conception et l’effet des

programmes d’ajustement économique. Ils ont encouragé les

services du FMI à débattre de leur analyse avec les petits pays et

les partenaires au développement concernés. Les administrateurs

comptaient, à la suite de ces échanges, examiner un ensemble de

propositions opérationnelles plus précises et leurs conséquences

en termes de ressources.

Conception des programmes

Les programmes appuyés par le FMI sont des ensembles de mesures

qui, associées à des financements de l’institution, visent à atteindre

des objectifs précis, tels qu’un ajustement extérieur ordonné, une

croissance généralisée et solidaire, ou la réduction de la pauvreté.

Les programmes sont formulés par les pays, en concertation avec

le FMI, et, dans la plupart des cas, bénéficient d’un accord de

financement approuvé par le Conseil d’administration.

Durant l’exercice, le Conseil d’administration s’est penché à

plusieurs reprises sur divers aspects de l’élaboration des programmes

du FMI. Outre la revue de la conditionnalité applicable aux

programmes appuyés par le FMI, examinée plus loin, le Conseil

a traité de manière informelle, en juillet 2012, des programmes

liés à la crise et de la politique du FMI en matière de limites

d’endettement dans les programmes qu’il appuie (chapitre 4).

Revue de la conditionnalité de 2011

La conditionnalité couvre à la fois la conception des programmes

appuyés par le FMI — à savoir les politiques macroéconomiques

et structurelles sous-jacentes—et les méthodes spécifiques appliquées

pour suivre les progrès accomplis vers les objectifs fixés par le pays

concerné. Elle permet en outre d’établir des sauvegardes pour

l’utilisation temporaire des ressources de l’institution. Le FMI ré-

examine régulièrement la conditionnalité dans le cadre des efforts

qu’il déploie pour évaluer les politiques et les adapter à un environ-

nement en mutation. La dernière revue a eu lieu en 2004–05.

En septembre 2012, le Conseil d’administration a examiné un

ensemble de documents de politique générale portant sur la