

| RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI
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PLAN D’ACTION MONDIAL
DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE
Lors de l’Assemblée annuelle, en octobre 2012, la Directrice générale
a présenté son premier
Plan d’action mondial
au CMFI. Le plan
énonçait un ensemble de mesures qui doivent être prises dans
l’ensemble des pays membres pour assurer la reprise suite à la crise
actuelle et jeter les bases d’une architecture financière mondiale
plus solide
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. Il décrivait également en quoi le FMI aidait ses
membres dans cette tâche considérable, en approfondissant les
réformes destinées à consolider son cadre d’action.
Dans son communiqué
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, le CMFI a salué les orientations énoncées
dans le Plan d’action et souscrit à l’importance accordée à la nécessité
de remédier à la crise planétaire et d’établir des fondements solides
pour la croissance future. Il a jugé prioritaires les politiques visant
à stimuler l’emploi et la croissance, à assurer la viabilité de la dette,
à redresser les systèmes financiers et à résorber les déséquilibres
mondiaux, et précisé qu’il ferait le point sur leur mise en œuvre à
sa prochaine réunion.
Lors de l’examen des progrès accomplis auquel il a procédé durant
les réunions de printemps, en avril 2013, le CMFI a favorablement
accueilli le Plan d’action mondial
de la Directrice générale
d’avril 2013
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. Ce dernier appelait les autorités à continuer de
favoriser la reprise, à remettre en état les systèmes endommagés
par la crise, à consolider les mesures visant à prévenir sa résurgence
et à anticiper les problèmes nouveaux découlant des évolutions
économiques mondiales. Il soulignait que, dans un monde inter-
connecté, le ralentissement des efforts dans certaines régions aurait
rapidement des retombées universelles.
Soutien à l’emploi et à la croissance
En vertu de ses Statuts, le FMI doit contribuer «à l’instauration et
au maintien de niveaux élevés d’emploi et de revenu réel». Au
lendemain de la crise mondiale, le chômage a atteint des niveaux
sans précédent dans de nombreux pays, accentuant la nécessité
d’instaurer des conditions propices à la création d’emplois et à une
croissance solidaire.
C’est pourquoi, dès le début de la crise, le FMI a encouragé diverses
politiques, adaptées aux situations nationales, visant à stimuler la
demande — et, partant, l’emploi —, notamment des mesures
temporaires de relance budgétaire et de détente des taux directeurs.
À terme, la réforme d’un plus grand nombre de politiques et
d’institutions qui influencent le fonctionnement des marchés du
travail et la création d’emplois pourrait s’imposer.
Durant l’exercice, le Conseil d’administration a examiné les aspects
analytiques et opérationnels de l’activité de conseil du FMI en
matière d’emploi et de croissance, ainsi que les travaux portant sur
la politique budgétaire et l’emploi dans les pays avancés et
émergents.
Faire front
à la crise mondiale