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| RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI

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Ils ont également souligné qu’il importait d’assurer le suivi des

recommandations du PESF dans ces consultations. La plupart

seraient favorables à la proposition de la stratégie visant à accroître

la fréquence des évaluations au titre du PESF dans les pays de-

mandeurs, en fonction de critères précis et conformes aux politiques

en vigueur.

Les administrateurs ont pris note de l’intention exprimée dans la

stratégie de faire du FMI, étant donné son caractère universel, un

facilitateur mondial de la politique macroprudentielle. Ils ont dit

compter sur un renforcement de la collaboration entre le FMI et

le CSF, en accord avec leur mandat respectif. Ils se sont également

déclarés favorables à une coopération plus intense avec la Banque

mondiale dans le cadre des travaux sur le secteur financier.

Les administrateurs se sont dits conscients des difficultés d’appli-

cation de la stratégie, dont les blocages analytiques, les lacunes

d’informations et de données, les contraintes en matière de res-

sources et les limites à l’influence de la surveillance. Ils comptent

bien examiner les progrès de cette mise en œuvre, notamment à

l’occasion de l’examen triennal de la surveillance en 2014.

Note d’orientation pour la surveillance dans le cadre

des consultations au titre de l’article IV

En octobre 2012, le FMI a publié une note d’orientation pour la

surveillance dans le cadre des consultations au titre de l’article IV

pour aider ses services à conduire la surveillance bilatérale et

multilatérale dans le contexte de ces consultations

11

. La note met

l’accent sur les priorités opérationnelles définies par l’examen

triennal de la surveillance de 2011 et la décision sur la surveillance

intégrée. S’agissant de cette dernière, elle a confirmé que la sur-

veillance restait centrée sur les politiques de change des pays

membres et précisé dans le même temps comment le FMI pouvait

engager avec eux un dialogue plus efficace sur leurs politiques

économiques et financières nationales. Elle a également rendu

compte des efforts du FMI pour donner suite au rapport du

Bureau indépendant d’évaluation (BIE) sur la période qui a précédé

la crise mondiale

12

. La note d’orientation a été présentée au Conseil

d’administration lors d’une réunion informelle qui s’est tenue en

septembre 2012.

Exercice conjoint d’alerte avancée

FMI–Conseil de stabilité financière

En 2009, le FMI a instauré l’exercice d’alerte avancée pour détecter

et évaluer les risques à faible probabilité d’occurrence mais pouvant

avoir de fortes retombées sur l’économie mondiale, et mis en place

des cadres analytiques pour évaluer les vulnérabilités et les risques

nouveaux dans les pays avancés, les pays émergents et les pays à

faible revenu. L’exercice est généralement conduit deux fois par an

(en collaboration avec le CSF); le Conseil d’administration a donc

été informé des résultats de ceux d’octobre 2012 et d’avril 2013.

Après avoir été soumises à l’examen du Conseil d’administration

du FMI et du CSF, les conclusions sont présentées aux autorités

au cours des réunions de printemps et de l’Assemblée annuelle.

Viabilité des finances publiques

et réformes structurelles

Transparence, responsabilisation

et risques en matière de finances publiques

Au cours des quinze dernières années, des efforts concertés ont

été menés dans le but de formuler une série de normes de trans-

parence des finances publiques reconnues au plan international,

et de suivre et promouvoir leur application. Durant cette période,

la communication des données nationales de finances publiques

a continuellement gagné en exhaustivité, en qualité et en actualité.

Cependant, malgré ces progrès, les autorités n’ont toujours pas

une perspective suffisamment complète de la position financière

sous-jacente et des risques y afférents.

En août 2012, le Conseil d’administration a tenu une réunion

informelle pour examiner un document portant sur la transparence,

la responsabilisation et les risques liés aux finances publiques

13

.

Ce document invite à redoubler d’efforts pour promouvoir la

transparence des finances publiques afin de remédier aux lacunes

des normes et des pratiques révélées par la crise, et pour prévenir

une résurgence de l’opacité budgétaire face aux tensions grandis-

santes qui s’exercent sur les finances publiques. Il définit l’action

à suivre sur trois fronts. Premièrement, il importe de mettre à jour

les normes de transparence des finances publiques pour combler

les lacunes et éliminer les incohérences. Deuxièmement, le FMI

doit adopter une démarche plus modulaire, analytique et calibrée

pour évaluer le respect par les pays des normes de transparence

des finances publiques. Troisièmement, les institutions nationales,

régionales et internationales doivent renforcer les incitations offertes

pour améliorer les pratiques de transparence. Depuis la réunion

du Conseil, des travaux ont été engagés dans l’objectif d’actualiser

le code et le manuel du FMI sur la transparence des finances

publiques (et qui devraient s’achever d’ici l’Assemblée annuelle

de 2013), dont des consultations publiques sur la révision du code

et des évaluations pilotes de la transparence dans trois pays, fondées

sur le cadre révisé.

Politique macroéconomique et budgétaire dans les pays

en développement riches en ressources naturelles

Étant donné leur volatilité et leur caractère épuisable, les recettes

issues des ressources naturelles ont des retombées notables sur les

cadres macroéconomiques et budgétaires des pays en développement

qui en sont richement dotés. Ces pays ont pour redoutable tâche

de transformer leur richesse naturelle en actifs capables de contribuer

au développement durable, tout en entretenant des mécanismes

permettant d’éviter les successions de phases d’expansion et de

contraction provoquées par l’instabilité des recettes. En raison de

leurs particularités — faibles niveaux de revenu par habitant, pénurie