

| RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI
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de 2011. Ils ont relevé que bon nombre des mesures engagées au
cours de l’exercice précédent avaient déjà substantiellement
contribué à recentrer la surveillance sur les interconnexions, les
risques, la stabilité financière et la stabilité extérieure.
Interconnexions.
Les administrateurs ont salué les progrès dans
l’analyse des interconnexions. Ils ont jugé qu’il était nécessaire
d’approfondir ces travaux pour mieux cerner les vecteurs de
transmission des risques et poursuivre l’analyse des effets de contagion
et les analyses transnationales dans le cadre de la surveillance.
Risques.
Les administrateurs ont reconnu que la surveillance s’était
sensiblement recentrée sur les risques (voir plus loin «Exercice
conjoint d’alerte avancée FMI–Conseil de stabilité financière»,
par exemple) et que l’utilisation des matrices d’évaluation des
risques dans les rapports des services du FMI y avait concouru,
en contribuant à la cohérence des messages entre les différents
produits de surveillance. Ils ont convenu que tous les rapports-pays
devraient comporter une analyse franche des risques. La plupart
se sont déclarés favorables à de nouvelles avancées dans la quan-
tification des risques mondiaux, qui donnerait aux équipes-pays
les moyens de définir leur impact national.
Stabilité financière.
Les administrateurs ont insisté sur la nécessité
de poursuivre les efforts visant à intégrer la surveillance financière
aux consultations au titre de l’article IV et à la surveillance mul-
tilatérale, comme préconisé dans la stratégie de surveillance finan-
cière du FMI (analysée plus loin). Ils ont noté les progrès accomplis
dans le suivi des recommandations du programme d’évaluation
du secteur financier (PESF) dans les rapports des services du FMI
sur les consultations au titre de l’article IV, mais ont signalé que
l’intégration des évaluations des liens macrofinanciers dans la
surveillance pouvait être améliorée.
Stabilité extérieure.
Les administrateurs ont observé que l’évaluation
pilote des positions extérieures et le rapport pilote sur le secteur
extérieur (voir section précédente) ont sans doute contribué à
recentrer l’attention sur la stabilité extérieure dans un petit nombre
de pays, et ils ont recommandé que les nouvelles modalités soient
appliquées à l’ensemble des pays membres. Ils ont estimé qu’il
fallait perfectionner les méthodes d’évaluation pour rehausser la
crédibilité de ce travail, et notamment tenir pleinement compte
des facteurs nationaux, et qu’une amélioration des évaluations
externes concernant les pays non couverts par la nouvelle méthode
s’imposait également.
Influence de la surveillance.
Les administrateurs ont souligné que
la pertinence et la qualité de la surveillance du FMI étaient des
éléments déterminants de l’influence que celle-ci pouvait exercer.
Ils ont appelé à un suivi systématique des questions soulevées lors
de consultations antérieures au titre de l’article IV et noté qu’un
renforcement de la communication des principaux messages et
risques aux responsables nationaux, notamment par le biais du
Plan d’action mondial de la Directrice générale, pouvait y
contribuer.
Ressources.
Les administrateurs ont observé que la mise en œuvre
des recommandations formulées par les services du FMI aurait
sans doute une incidence financière, certains ayant toutefois estimé
que les ressources nécessaires devraient provenir d’une réduction
des coûts. Bon nombre d’entre eux ont souligné l’importance
d’une coopération plus étroite entre les différents départements
de manière à renforcer à la fois l’efficience et la qualité de la
surveillance.
Examen des progrès accomplis par les pays membres
dans la communication de données à des fins de surveillance
En novembre 2012 également, le Conseil d’administration a
examiné un document relatif à la communication de données au
FMI pour l’exercice de la surveillance. Outre qu’il analysait les
tendances récentes en la matière, le document examinait en quoi
Gauche
Marché flottant sur le Mékong, Viet Nam
Droite
Marché aux épices à Jérusalem