

| RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI
66
En mars 2013, un nouveau sondage a été effectué auprès du
personnel, conformément à la stratégie consistant à sonder le
personnel de manière systématique. Le taux de réponse de 87,6 %
a témoigné de la forte adhésion du personnel à ce type d’initiative
et a dépassé de plus de 17 points de pourcentage celui du sondage
précédent. Il a été procédé à une analyse pour détecter les domaines
où des progrès ont été accomplis depuis 2010 et ceux où des efforts
supplémentaires seraient peut-être nécessaires.
Planification des effectifs
Le Conseil d’administration a été informé de manière informelle
de la planification stratégique des effectifs en février 2013. Le
document établi pour cette séance d’information présentait des
propositions de fond, notamment dans les domaines des conditions
d’emploi, de la diversité, de la formation et de la gestion des res-
sources humaines. Cette nouvelle attention accordée à la planifi-
cation des effectifs au niveau institutionnel commence à fournir
des recommandations utiles aux départements pour la planification
des efforts qu’ils déploient pour aligner leurs ressources humaines
et financières sur l’exécution de leurs plans d’activité et de leurs
produits.
Modernisation des prestations et des services
de ressources humaines
Le Département des ressources humaines a pris un certain nombre
de mesures dans le courant de l’année pour améliorer la gouvernance
et accélérer la modernisation du programme de retraite du FMI.
Il s’agit notamment de la restructuration du Comité d’administration
de la caisse de retraite du personnel, du renforcement de la gou-
vernance du compte de placement pour prestations à verser aux
retraités et de l’officialisation d’une stratégie de financement dudit
compte, et d’une expansion du programme des prestations de
retraite avec l’inclusion d’un plan d’épargne facultatif. Ce plan
favorise la mobilité du personnel, offre un instrument d’épargne
supplémentaire pour la retraite et améliore la transférabilité des
prestations.
Le cadre de politique générale et des procédures pour l’emploi et
la gestion des bureaux des représentants résidents et des centres
régionaux d’assistance technique a été renforcé pendant l’exercice.
Entre autres, un manuel de politique générale et des procédures
pour les directeurs des bureaux à l’étranger a été publié : il offre
des informations détaillées pour l’emploi des employés locaux dans
tous les bureaux à l’étranger. Le manuel inclut une meilleure po-
litique d’évacuation, des améliorations de l’assurance médicale,
des recommandations en matière fiscale et des modèles fortement
améliorés de contrats d’emploi. En même temps, un manuel pour
les employés locaux a été publié pour la première fois : il fournit
des informations transparentes et uniformes sur leurs conditions
d’emploi.Toutes ces mesures servent à intégrer ces employés dans
le dispositif global des conditions d’emploi au FMI et à souligner
l’intérêt accordé par l’institution à ce groupe d’employés très im-
portant qui contribue à sa mission dans le monde entier.
Membres
Il n’y avait aucune demande d’adhésion au FMI en attente à la fin
de l’exercice précédent, et il n’y a eu aucune nouvelle demande pendant
l’exercice examiné dans le présent rapport. Le nombre de pays membres
du FMI était donc inchangé, à 188, à la fin de l’exercice.
Reconnaissance du gouvernement fédéral de la Somalie
En avril 2013, le FMI a reconnu le gouvernement fédéral de la Somalie,
ouvrant ainsi la voie à la reprise des relations après un intervalle de
22 ans
97
. La Somalie estmembre duFMI depuis 1962. La reconnaissance
du gouvernement permet auFMI de recommencer à offrir de l’assistance
technique à la Somalie et à lui fournir des conseils de politique écono-
mique. Cette décision est conforme au large soutien obtenu de la
communauté internationale et à la reconnaissance reçue par le gou-
vernement somalien depuis son entrée en fonction en septembre 2012.
Déclaration de censure contre l’Argentine
Le Conseil d’administration s’est réuni en février 2012 pour examiner
les propositions faites par la Directrice générale en ce qui concerne
les mesures correctives que l’Argentine devrait appliquer pour améliorer
la qualité des données officielles communiquées au FMI pour l’indice
des prix à la consommation de l’agglomération de Buenos Aires et le
PIB national
98
. Le Conseil a alors demandé à l’Argentine de mettre
en œuvre des mesures précises, dans les 180 jours qui suivaient, en
vue de mettre la qualité de ses données en conformité avec l’obligation
en la matière au titre des Statuts du FMI. Ces mesures avaient pour
objectif d’aligner ces indicateurs sur les normes statistiques interna-
tionales qui garantissent une mesure exacte.
À la demande du Conseil, la Directrice générale a rendu compte
de l’application de ces mesures en septembre 2012. À ce mo-
ment-là
99
, le Conseil a fait part aux autorités de sa préoccupation
devant le fait que l’Argentine n’avait pas observé ses obligations au
titre des Statuts en appliquant les mesures correctives fixées. Il a
appelé l’Argentine à appliquer les mesures sans retard et a demandé
à la Directrice générale de présenter un autre rapport sur l’évolution
de la situation en décembre 2012
100
.
LeConseil a examiné le rapport de laDirectrice générale en février 2013.
Il a noté que les progrès accomplis par l’Argentine dans l’application
des mesures correctrices depuis la réunion du Conseil de septembre
2012 n’avaient pas été suffisants
101
. En conséquence, le FMI a publié
une déclaration de censure contre l’Argentine résultant de l’inexécution
de son obligation envers le FMI au titre des Statuts de l’institution.
Le Conseil a demandé à l’Argentine d’adopter les mesures correctrices
pour remédier à l’inexactitude des données sur l’indice des prix à la
consommation de l’agglomération de Buenos Aires et le PIB sans plus
de délai, et, en tout cas, au plus tard le 29 septembre 2013. Il a été
demandé à la Directrice générale de faire rapport au Conseil en no-
vembre 2013 sur l’état d’avancement de ces mesures correctrices. Il
est prévu que le Conseil réexaminera alors la question et la réaction
de l’Argentine conformément aux procédures du FMI.