

RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI |
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régional Asie et Pacifique suit les développements économiques et
financiers, ce qui permet de donner une perspective plus régionale
à la surveillance exercée par le FMI. Ce bureau a pour mission de
promouvoir une meilleure compréhension du FMI et de ses politiques
dans la région ainsi que de tenir le FMI informé des points de vue
régionaux sur les grands dossiers. Il a accru sa surveillance bilatérale
et régionale en développant son rôle en Mongolie, en soutenant et
en participant activement à des travaux impliquant le Japon et en
renforçant la surveillance régionale avec des organisations asiatiques,
y compris ASEAN+3 (Association des nations de l’Asie du Sud-Est
plus Chine, Corée et Japon) et la Coopération économique Asie–
Pacifique. Le bureau contribue aussi au renforcement des capacités
dans la région au moyen du programme de bourses d’études
Japon–FMI pour l’Asie, du séminaire macroéconomique Japon–FMI
pour l’Asie et d’autres séminaires macroéconomiques. Par ailleurs,
le Bureau mène des actions d’information au Japon et dans la région,
et entretient un dialogue avec les dirigeants asiatiques en organisant
des conférences et des événements sur des questions d’actualité en
rapport avec les travaux du FMI (voir encadré 5.3).
Bureaux européens du FMI
Les bureaux européens du FMI représentent l’institution dans la
région; ils conseillent au besoin la direction et les départements, ap-
portent un appui aux opérations du FMI en Europe et transmettent
les positions européennes sur les dossiers intéressant le FMI. Leur
rôle s’est développé considérablement étant donné la demande accrue
de conseils, de compétences techniques et de participation du FMI
à des débats concernant la crise financière mondiale et la crise de la
dette en Europe. En outre, les institutions basées en Europe, notam-
ment l’Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE), l’Union européenne (UE), le Conseil de stabilité financière
(CSF) et la Banque des règlements internationaux (BRI), jouent un
rôle crucial dans la riposte à la crise. Il a donc été primordial de
renforcer la coordination du FMI avec ces institutions (voir «Colla-
boration avec d’autres organisations» au chapitre 4).
Les activités des bureaux européens du FMI concernent essentiellement
quatre grands domaines. Premièrement, ils contribuent à la surveillance
multilatérale et régionale exercée par le FMI en représentant celui-ci
dans diverses organisations et en lui faisant rapport sur les positions
et les activités des organisations internationales, laboratoires de réflexion
et experts influents basés en Europe, et en participant aux consultations
du FMI avec les institutions de l’UE. Deuxièmement, ils représentent
le FMI pour les activités ordinaires duComité d’aide au développement
de l’OCDE et ont établi des relations de travail étroites avec les agences
de développement bilatérales et multilatérales en Europe. Troisième-
ment, ils mènent de vastes campagnes d’information pour mieux
éclairer le débat et diffuser les idées du FMI sur les principales questions
de politique économique en Europe. Enfin, ils jouent un rôle central
dans le recrutement, en contribuant aux efforts déployés par le FMI
en matière de diversité.
Interne
Bureau indépendant d’évaluation
Créé en 2001, le Bureau indépendant d’évaluation (BIE) du FMI
évalue les politiques et activités du FMI afin de rehausser la
transparence et la responsabilisation de l’institution, de promouvoir
une culture d’apprentissage en son sein et d’étayer les responsabilités
institutionnelles du Conseil d’administration en matière de gou-
vernance et de surveillance. Aux termes de son mandat, le BIE est
totalement indépendant de la direction du FMI et fonctionne de
façon autonome vis-à-vis du Conseil d’administration, auquel il
remet ses conclusions.
Examen par le Conseil d’administration
des rapports et des recommandations du BIE
Réserves internationales : avis du FMI.
En décembre 2012, le BIE a
publié une évaluation intitulée «Réserves internationales : avis du FMI
et perspectives des pays». Cette évaluation portait sur deux aspects
distincts de l’analyse du FMI : le rôle des évaluations de l’adéquation
des réserves dans le cadre de la surveillance bilatérale et l’effet des réserves
sur la stabilité du système monétaire international.
L’évaluation a conclu que les discussions du FMI sur les réserves
internationales dans le cadre de la surveillance bilatérale étaient
souvent
pro forma,
reposant excessivement sur les indicateurs
Encadré 5.3
Conférence sur la gestion des flux de capitaux en Asie
Les dirigeants de 13 pays asiatiques se sont rencontrés à Tokyo
en mars 2013 pour examiner les enjeux de la gestion des flux de
capitaux avec des représentants du FMI et des universitaires. La
conférence était organisée conjointement par l’université Hitot-
subashi et le Bureau régional Asie et Pacifique du FMI, et était
financée par le Japon. Cette conférence fait partie des diverses
initiatives prises par le Bureau pour renforcer les capacités
d’élaboration de la politique économique en Asie.
Le Bureau régional Asie et Pacifique du FMI a lancé le débat
par un examen des tendances mondiales et des déterminants
des flux de capitaux vers les pays émergents : il s’ensuivit un
échange de vues sur la gestion des flux de capitaux dans quelques
pays asiatiques tels que la Corée, l’Indonésie, la Malaisie et la
Thaïlande. Les participants ont examiné également l’avis du
FMI sur la gestion des flux de capitaux qui vient d’être établi
(voir chapitre 3).