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RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI |

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triennale de la surveillance et que, ensemble, ces deux plans devraient

accroître l’efficacité de la surveillance exercée par le FMI. Ils ont glo-

balement souscrit aux propositions particulières du plan et ont pris

note avec satisfactionde la déclarationde la directionduFMI concernant

un programme ambitieux visant à mettre fin à la culture du cloison-

nement et à promouvoir l’expression de points de vue différents, de

même que la franchise, ce qui ferait avancer les initiatives en cours.

Études.

En novembre 2012, le Conseil d’administration a souscrit

au plan de mise en œuvre proposé en réaction aux recommandations

approuvées par le Conseil qui faisaient suite à l’évaluation des

études du FMI par le BIE

111

. Dans son rapport, qui a été examiné

par le Conseil d’administration en juin 2011, le BIE a évalué les

études effectuées par le FMI entre 1999 et 2008 et a présenté des

recommandations visant à accroître l’utilité et la qualité des études

du FMI et à en améliorer la coordination et la hiérarchisation au

sein de l’institution. Le Conseil d’administration est convenu que

les propositions incluses dans le plan de mise en œuvre répondaient

à l’impératif du dispositif.

Réserves internationales.

En mars 2013, le Conseil d’administration

a avalisé le plan de mise en œuvre pour l’évaluation des réserves

internationales, qui présente les actions proposées pour donner

suite à cette évaluation

112

. Ces actions sont les suivantes : 1) la

rédaction d’un nouveau document sur l’adéquation des réserves,

qui examinera les travaux inclus dans le document de 2011 intitulé

«Assessing Reserve Adequacy» et la formulation de directives

supplémentaires et actualisées si nécessaire; 2) l’établissement d’une

note d’orientation des services du FMI pour l’évaluation de

l’adéquation des réserves; et 3) la poursuite du dialogue sur les

questions relatives aux réserves avec les pays membres, le secteur

privé et le monde universitaire.

Conseiller de confiance.

Une proposition de plan de mise en œuvre

pour l’évaluation du rôle du FMI en tant que conseiller de confiance

a été soumise au Comité d’évaluation du Conseil d’administration

en avril 2013 et a été approuvée par le Comité le mois suivant; elle

a ensuite été approuvée par le Conseil d’administration.

Rapport de suivi périodique

En 2007, le Conseil d’administration a aussi institué le rapport de

suivi périodique pour garantir que les recommandations du BIE

approuvées par les administrateurs soient effectivement appliquées

et fassent l’objet d’un suivi systématique. En février 2013, le Conseil

d’administration a examiné le

Cinquième rapport de suivi périodique

des plans suite aux recommandations du BIE avalisées par le Conseil

et déterminé que des mesures appropriées ont été ou sont actuel-

lement prises par le FMI pour le suivi de l’évaluation par le BIE

des

«

Interactions du FMI avec ses pays membres

»

113

.

Évaluation extérieure du BIE

Pendant l’exercice, le Conseil d’administration a engagé la deuxième

évaluation externe du BIE

114

. L’objectif de l’évaluation était d’évaluer

l’efficacité du BIE et d’envisager d’apporter des améliorations à sa

structure, à samission, à ses modalités opérationnelles et à sonmandat.

Le groupe d’évaluateurs de haut niveau était composé de José Antonio

Ocampo, de Stephen Pickford et de Cyrus Rustomjee.

En mars 2013, le Conseil d’administration a examiné l’évaluation

115

.

Les administrateurs ont noté avec satisfaction que le groupe d’éva-

luateurs estimait que le BIE avait largement contribué à promouvoir

la gouvernance et la transparence au sein du FMI, ainsi qu’à améliorer

sa culture d’apprentissage. Ils ont noté avec satisfaction aussi que les

évaluateurs ont constaté que l’indépendance du BIE avait été largement

reconnue et, en tant que telle, avait renforcé l’image extérieure du

FMI. Les administrateurs sont convenus que les rapports du BIE

devraient porter principalement sur des questions générales à long

terme et tirer des enseignements plus en rapport avec et plus applicables

à la promotion de la politique générale et de la culture du FMI. Ils

ont noté que le Directeur du BIE devrait continuer de disposer d’une

pleine latitude pour choisir les sujets d’évaluation, conformément

aumandat du BIE. Les administrateurs sont convenus dans l’ensemble

que le BIE devrait axer ses recommandations sur des questions de

fond qui se posent au FMI, plutôt que sur des processus, ces derniers

étant la responsabilité et l’avantage comparatif de la direction du

FMI, bien qu’ils aient reconnu qu’il soit difficile dans la pratique de

distinguer la substance du processus, en fonction de l’objet de

l’évaluation. De nombreux administrateurs ont estimé aussi qu’il

serait utile pour le BIE d’évaluer périodiquement, en fonction des

ressources à sa disposition, les examens

ex post

et les évaluations

ex

post

de programmes appliqués par les pays.

Les administrateurs sont convenus de la nécessité d’améliorer le

processus de suivi des recommandations du BIE avalisées par le

Conseil d’administration. Ils ont souligné l’importance d’une prise

en charge solide et d’une participation active de la part du Conseil

d’administration, en particulier par l’intermédiaire de son Comité

d’évaluation. En particulier, les administrateurs sont d’avis qu’il

pourrait incomber au Comité d’évaluation d’examiner et de suivre

les plans de mise en œuvre, ainsi que de veiller à ce qu’ils soient

disponibles en temps utile, notamment en établissant des délais

pour leur établissement et leur présentation. Notant que l’interaction

entre le BIE et les pays membres constitue un élément essentiel

du processus de suivi, la plupart des administrateurs étaient disposés

à juger approprié le fait que le BIE présente ses travaux récents lors

des Assemblées annuelles du FMI.

En ce qui concerne l’examen des rapports d’évaluation du BIE par

le Conseil d’administration, de nombreux administrateurs ont

souscrit, ou ont été réceptifs, à la proposition du BIE selon laquelle

ce dernier devrait rédiger des projets de résumé et collaborer avec le

Département du secrétariat pour en établir la version finale, confor-

mément aux procédures standard pour tous les autres résumés.

Les parties appropriées, à savoir le Comité d’évaluation, le BIE,

ainsi que les services et la direction du FMI, donnent suite aux

recommandations du panel qui ont recueilli un large soutien et

aux questions en suspens qui doivent être étudiées plus avant.