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Penser les modalités de l’aide
au développement et participer aux débats
stratégiques internationaux sont
deux activités à part entière de l’AFD.
La production de connaissances est un des outils de
l’aide au développement. Elle répond à un double
objectif : améliorer le contenu des programmes que
financent les bailleurs de fonds et faire des propositions
en matière de lutte contre la pauvreté et de développe-
ment durable.
Pour l’AFD, cette activité de production de connais-
sances consiste à :
• tirer les leçons de son expérience,
via
son travail
d’évaluation et de capitalisation ;
• contribuer aux positions françaises et aux débats sur
les politiques de développement et sur l’aide ;
• anticiper les évolutions du monde et proposer des
réponses innovantes. La production de connais-
sances permet à l’AFD d’apporter, au-delà de son offre
de financement, des solutions et des propositions de
politiques publiques, en tirant parti de son expérience
du développement durable.
Le champ de cette production de connaissances
recouvre les questions, nombreuses, que pose la
mondialisation – tant en ce qui concerne la réduction
de la pauvreté et des inégalités que le développement
durable – et qui sont régulièrement discutées dans
l’agenda international.
Elle mobilise, outre l’expertise interne de l’Agence, un
réseau français et international de centres de recherche,
dans le cadre de partenariats pérennes. L’ AFD a ainsi
établi des partenariats scientifiques avec, entre autres,
l’IRD, l’École d’économie de Paris, le CIRED, la London
School of Oriental and African Studies, la Maastricht
University.
Les ateliers et conférences régulièrement organisés, à
Paris ou dans les pays d’intervention, contribuent à la
diffusion des résultats des travaux et au débat, de même
que les nombreuses publications librement accessibles
sur le web. L’ AFD a notamment co-organisé en octobre
2012 – avec le Gret, le CIRAD et le soutien de l’Acadé-
mie d’agriculture – un colloque sur l’évolution du marché
international du travail et les impacts des exclusions
paysannes. Il s’est tenu au Conseil économique, social et
environnemental (CESE), et fut l’occasion de présenter
les résultats de prospectives sur l’évolution de la popu-
lation et du marché du travail à l’horizon 2050. D’ici là, il
conviendra de créer 3,3 milliards d’emplois pour inclure
l’ensemble des actifs dans l’économie. Si la création
d’emplois dans de nouveaux secteurs est une priorité,
il est aussi indispensable de limiter la perte d’emplois
agricoles. Le colloque a ainsi abordé les causes de la
crise des agricultures paysannes, et les politiques qui
pourraient l’endiguer.
Penser les modalités
de l’aide au
développement
A F D
U n e d é m a r c h e p l u r i - a c t e u r s
Conférence ID4D sur l’efficacité énergétique