

RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI |
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tembre 2012, a pour priorités de renforcer la capacité de la Banque
du Soudan du Sud et d’améliorer l’établissement du budget. Selon
une évaluation extérieure récente du fonds pour la lutte contre le
blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ce fonds
a enregistré des résultats remarquables pendant ses cinq années
d’existence, dans le cadre de 59 projets conduits dans 33 pays.
Durant l’exercice, le FMI a approfondi ses partenariats bilatéraux
avec le Japon, le Canada, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Union eu-
ropéenne, la Norvège et la Belgique, chacun ayant financé à la fois
des projets nationaux et plurinationaux. Des travaux visant à élargir
les partenariats avec la Chine et la Corée sont en cours.
Depuis 1990, le Japon a apporté près de la moitié des financements
extérieurs destinés aux programmes d’assistance technique du FMI.
Les projets qu’il a financés pendant l’exercice ont totalisé quelque
113 millions de dollars et couvert 69 pays. Le Canada, deuxième
donateur, a pour sa part apporté son concours à quatre nouveaux
projets d’assistance technique portant sur le contrôle et la régle-
mentation bancaires et la gestion de la dette dans les Caraïbes et
en Afrique du Nord. Le Royaume-Uni prête appui au FMI dans
la mise en place du programme pilote d’évaluation des capacités,
qui mesurera l’aptitude des pays volontaires à formuler et à appliquer
efficacement des politiques monétaires et budgétaires rationnelles.
La Suisse finance 14 projets dans 12 pays, et des négociations sont
en cours concernant un nouveau projet d’assistance à la Tunisie.
L’appui de l’Union européenne s’est avéré décisif pour les CRAT,
les fonds fiduciaires spécialisés et divers projets dont la plupart ont
trait aux finances publiques, et des progrès substantiels ont été
réalisés en vue d’affermir un partenariat stratégique de long terme
associant un dialogue étroit sur les politiques au renforcement
durable des capacités partout dans le monde.
Pendant l’exercice, le FMI a continué, en association avec la Banque
mondiale, à fournir une assistance technique sur les questions liées
au secteur financier et à la gestion des finances publiques. Faisant
fond sur l’expertise complémentaire des deux institutions, ces
projets apportent aux pays une assistance intégrale.
Pour mieux faire connaître ses activités de renforcement des capacités
et accroître les contributions des donateurs, le FMI, en collaboration
avec le Japon, a organisé un séminaire, «Renforcer les capacités : un
partenariat à l’appui d’une croissance durable», pendant l’Assemblée
annuelle de 2012. Les autorités japonaises ont en outre réalisé une
vidéo, «Partnerships for Change: Japan and the IMF» qui met en
relief le rôle central de leur pays en tant que principal donateur des
programmes de renforcement des capacités du FMI, et s’intéresse
en particulier aux cas du Cambodge, du Kosovo et de Timor-Leste.
Avec le soutien du Japon également, le FMI a publié
Building Capacity:
The Japan–IMF Partnership—Country Success Stories
pour illustrer
le large éventail de projets d’assistance technique financés par le
Japon qu’il a menés à bonne fin dans 18 pays.
DONNÉES ET NORMES DE DONNÉES
La qualité des données communiquées par les pays membres en
application des Statuts est un élément indispensable à l’efficacité
de la surveillance exercée par le FMI. Dans ce contexte, le Conseil
d’administration a discuté, en novembre 2012, de la communication
de données à l’institution à des fins de surveillance (chapitre 3).
Normes de diffusion des données
Les normes de diffusion des données permettent de disposer en temps
opportun de statistiques détaillées, ce qui est essentiel à la mise en
œuvre de politiques macroéconomiques de qualité. Le FMI a pris
plusieurs mesures importantes pour améliorer la transparence et
l’ouverture, notamment en élaborant des normes librement consenties
pour la diffusion des données économiques et financières.
La norme spéciale de diffusion des données (NSDD) a été établie
en 1996 pour aider les pays membres à communiquer des données
économiques et financières au public. Le système général de diffusion
des données (SGDD), créé l’année suivante, offre aux pays un
dispositif qui leur permet d’évaluer leurs besoins et de définir des
priorités pour améliorer leurs systèmes statistiques
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. En 2012, la
NSDD Plus a été instaurée pour combler les lacunes mises en
Gauche
Marché de légumes à Mutsamudu, aux Comores
Droite
Chargement de sacs de riz importés du Viet Nam sur un
camion au port de Dili, au Timor oriental