

| RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI
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Graphique 4.12
Formation par région, exercices 2000–13
(Semaines-participants)
14.000
12.000
10.000
8.000
6.000
4.000
2.000
Source : Institut du FMI pour le développement des capacités.
2000
2004
2002
2006 2008 2010 2012
Hémisphère occidental
Moyen-Orient et Asie centrale
Europe
Asie et Pacifique
Afrique
0
Graphique 4.11
Formation par groupe de revenu, exercices 2000–13
(Semaines-participants)
4.000
3.000
2.000
1.000
Source : Institut du FMI pour le développement des capacités.
2000
2004
2002
2006 2008
2010 2012
Faible revenu
Revenu intermédiaire inf.
Revenu intermédiaire sup.
Revenu élevé
Des évaluations extérieures indépendantes récentes des centres
situés en Afrique de l’Est et de l’Ouest et dans les Caraïbes ont
confirmé que les CRAT fournissent des conseils utiles aux régions
qu’ils desservent. Les évaluateurs ont accordé à tous les critères de
résultats des centres africains des notes comprises entre «excellent»
et «bon», et entre «excellent» et «très bon» à ceux du centre caribéen.
Les campagnes de collecte de fonds permettant aux CRAT de
recueillir les ressources nécessaires pour satisfaire à la forte demande
d’assistance technique ont été fructueuses, la plupart des centres
étant maintenant en mesure de développer leurs activités.
Les CFR adaptent la formation aux besoins locaux, complétant
ainsi les cours dispensés au siège du FMI. Suite à l’établissement
de l’Institut de formation pour l’Afrique, le réseau de CFR couvre
désormais l’Afrique (le Partenariat multilatéral pour l’Afrique, en
Tunisie), l’Asie et le Pacifique (l’Institut régional FMI–Singapour
et le programme de formation conjoint Chine–FMI), l’Europe et
l’Asie centrale (l’Institut multilatéral de Vienne), le Moyen-Orient
(le Centre d’études économiques et financières FMI–Moyen-Orient,
à Koweït), et l’Hémisphère occidental (le Centre régional multilatéral
pour l’Amérique latine, basé à Brasilia). Chacun des sept CFR est
en grande partie financé par le pays d’accueil, certains bénéficiant
en outre de contributions d’autres donateurs comme l’Australie,
la Chine et le Japon.
Les fonds fiduciaires spécialisés ont intensifié leur activité durant
l’exercice. Le fonds pour la gestion des richesses naturelles et le
fonds pour la politique et l’administration fiscales conduisent des
projets dans 28 pays, ainsi que divers projets régionaux et d’études
dont bénéficient d’autres membres du FMI. Un projet d’études
sur l’outil d’information financière pour l’administration des recettes
publiques a permis de mettre sur pied une base de données regrou-
pant des informations associées à l’administration fiscale, et le fonds
pour la gestion des richesses naturelles a organisé, à l’intention des
nouveaux pays producteurs, des ateliers sur la gestion des recettes
pétrolières. Le fonds pour le Soudan du Sud, établi en sep-
régionale, l’intensification des programmes dans la région Moyen-
Orient et Asie centrale ces dernières années y a porté le volume de
formation à un niveau à peu près comparable à celui dont bénéficient
l’Afrique et la région Asie et Pacifique (graphique 4.12).
Les programmes de formation sont constamment réactualisés en
fonction des priorités du FMI et de l’évolution des besoins des
pays membres. Pour élargir son public et satisfaire la forte demande,
le FMI a entrepris de proposer aux participants des modules
d’apprentissage en ligne destinés à compléter la formation en
face-à-face. Pour ce faire, il a établi un partenariat avec edX, une
organisation à but non lucratif fondée par le Massachusetts Institute
of Technology et l’université Harvard pour offrir des formations
en ligne.
Soutien externe
Le soutien des donateurs a permis au FMI de répondre de façon
constructive à la demande accrue de renforcement des capacités.
Le montant des opérations financées par ce moyen durant l’exercice
a dépassé 125 millions de dollars, en hausse de 17 % par rapport
à l’exercice précédent. Depuis 1990, les principaux donateurs pour
l’assistance technique sont le Japon, le Canada, le Royaume-Uni,
la Suisse et l’Union européenne. Le FMI mobilise l’appui extérieur
au renforcement des capacités par différents vecteurs, notamment
les CRAT, les CFR et les programmes régionaux, les fonds fiduciaires
spécialisés et les partenariats bilatéraux.
Grâce aux CRAT, le FMI peut adapter son assistance technique
aux besoins propres d’une région, agir en concertation plus étroite
avec d’autres fournisseurs d’aide et réagir plus rapidement à l’ap-
parition de nouveaux besoins. Il existe désormais huit CRAT, dont
quatre se trouvent en Afrique, les autres dans les Caraïbes, en
Amérique centrale, au Moyen-Orient et dans le Pacifique. Comme
indiqué précédemment, un neuvième, situé au Ghana, devrait
entrer en fonctionnement à la fin de 2013.