

RAPPORT ANNUEL 2013 DU FMI |
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s’inscrit dans le cadre des activités de surveillance et de prêt. L’assistance
et la formation techniques dispensées par le FMI aident les pays
membres à se doter des compétences nécessaires pour élaborer et gérer
des politiques à l’appui d’une croissance économique durable.
Pour asseoir son approche stratégique dans ce domaine, enmai 2012,
le FMI a fusionné l’Institut du FMI et le Bureau de la gestion de
l’assistance technique pour créer le nouvel Institut pour le dévelop-
pement des capacités (IDC). Les principales réalisations de l’IDC
au cours de sa première année d’existence sont les suivantes :
• Un accord a été conclu en vue d’établir un centre régional de
formation, l’Institut de formation pour l’Afrique, à Maurice,
pour satisfaire aux besoins de l’Afrique subsaharienne
57
. L’Institut
adaptera la formation du FMI aux besoins grandissants et
particuliers de la région et portera son volume de formation au
même niveau que celui des autres régions. Installé dans les mêmes
locaux que le Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique
australe (AFRITAC Sud), l’Institut favorisera par ailleurs l’in-
tégration de l’assistance technique et de la formation, de même
que les économies sur les frais administratifs.
• Des travaux préparatoires ont été engagés en vue d’établir un
nouveau centre régional d’assistance technique (CRAT) auGhana
58
.
L’AFRITAC Ouest 2 viendra compléter les quatre autres centres
(situés en Côte d’Ivoire, au Gabon, à Maurice et en Tanzanie). Il
devrait ouvrir à la fin de 2013 et desservira le Cap-Vert, la Gambie,
le Ghana, le Libéria, leNigéria et la Sierra Leone. Il sera le neuvième
d’un réseaumondial de CRATqui travaillent en étroite coopération
avec les paysmembres et sont financés par des partenariats regroupant
des bailleurs de fonds, les pays bénéficiaires et le FMI. Par ailleurs,
grâce à l’assistance des donateurs et des pays bénéficiaires, les activités
de nombreux CRAT ont été développées pendant l’exercice.
• En juillet 2012, un séminaire coparrainé par la Banque centrale
d’Autriche, le Ministère autrichien des finances et le FMI a réuni
des responsables publics, des universitaires et des représentants
d’institutions internationales pour évoquer les enseignements
dégagés de la crise mondiale, et notamment discuter de nouvelles
orientations en matière de renforcement des capacités. Le sémi-
naire a marqué le vingtième anniversaire de l’Institut multilatéral
de Vienne
59
, qui a été créé en 1992 par le FMI, quatre autres
organisations internationales et les autorités autrichiennes.
Projets d’assistance technique
Pour faire face à une demande croissante, le FMI a intensifié son
assistance technique : financée en partenariat avec les bailleurs de
fonds, elle a pour objet d’aider les pays membres à mieux faire face
à la crise et à renforcer leurs capacités institutionnelles. La prestation
de l’assistance technique relève principalement de quatre départements
du FMI (Département des finances publiques, Département juridique,
Département des marchés monétaires et de capitaux, et Département
des statistiques). Les principaux bénéficiaires durant l’exercice en
ont été les pays à revenu faible et intermédiaire (graphique 4.4)
60
.
objectifs de développement durable pour la période suivant l’expiration
des actuels objectifs du Millénaire pour le développement.
Partenariat de Deauville
Le FMI participe au Partenariat de Deauville pour les pays arabes
en transition, lancé enmai 2011, avec des pays de la région, le Groupe
des Huit ainsi que des institutions financières régionales et interna-
tionales. Dans le cadre d’une plateforme de coordination dédiée au
Partenariat de Deauville, les institutions financières régionales et
internationales participantes assurent un soutien effectif aux pays
partenaires; facilitent l’échange d’informations, la compréhension
mutuelle et le dialogue opérationnel avec ces pays; coordonnent le
suivi des actions menées conjointement au nom du Partenariat de
Deauville, avec des comptes rendus
ad hoc;
et déterminent les créneaux
de coopération en matière d’aide financière, d’assistance technique,
de politique publique et d’analyse. Durant l’exercice, notamment,
le Maroc et laTunisie ont bénéficié d’une assistance technique pour
le développement de marchés financiers en monnaie locale qui a été
apportée dans le cadre d’une collaboration entre le Fonds africain
de développement, le Fonds monétaire arabe, la Banque européenne
pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne
d’investissement, le FMI et la Banque mondiale.
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
Le renforcement des capacités (le transfert du savoir technique et des
pratiques optimales) est l’une des activités fondamentales du FMI; elle
Tableau 4.3
Accords approuvés au titre du fonds fiduciaire
RPC et relèvement du montant de ces accords
pendant l’exercice 2013
(Millions de DTS)
Date d’entrée
Pays membre
en vigueur Montant approuvé
NOUVEAUX ACCORDS TRIENNAUX AU TITRE DE LA FACILITÉ
ÉLARGIE DE CRÉDIT (FEC)
République centrafricaine
25 juin 2012
41,8
Gambie
25 mai 2012
18,7
Libéria
19 novembre 2012
51,7
Malawi
23 juillet 2012
104,1
São Tomé-et-Príncipe
20 juillet 2012
2,6
Îles Salomon
7 décembre 2012
1,0
Sous-total
219,8
RELÈVEMENTS DU MONTANT DES ACCORDS FEC
2
Burkina Faso
8 juin 2012
36,1
Sous-total
36,1
NOUVEAUX ACCORDS AU TITRE DE LA FACILITÉ DE CRÉDIT
DE CONFIRMATION
Tanzanie
6 juillet 2012
149,2
Sous-total
149,2
DÉCAISSEMENTS AU TITRE DE LA FACILITÉ DE CRÉDIT RAPIDE
Mali
5 février 2013
12,0
Sous-total
12,0
Total
417,1
Source : Département financier du FMI.
1
A remplacé la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance.
2
Seul le montant du relèvement est indiqué.