RFF
_ Rapport d’activité et de développement durable 2010
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HdM :
La conviction selon laquelle le transport ferroviaire
est lemode de transport le plus soutenable, s’il est
utilisé comme un transport demasse, est désormais
bien partagée. Et c’est RFF que l’État a chargé
demettre enœuvre les décisions prises par le Grenelle de
l’environnement. Un transport ferroviaire plus écologique,
c’est d’abord un réseau qui délivre un service de qualité
et dont le Ɵnancement est assuré demanière pérenne.
La politique commerciale et industrielle dictée par
le Contrat de performance nous inscrit résolument
dans cette perspective. Il s’agit aussi demieux intégrer
les enjeux de long terme que sont la sobriété énergétique,
les gaz à eƷet de serre, la préservation de la biodiversité,
l’aménagement raisonné des territoires. À cet eƷet,
nous faisons évoluer les méthodes d’évaluation
de nos investissements. Le réseau doit également
réduire ses impacts et maîtriser ses risques ; c’est le sens
des démarches mises en place pour diminuer le bruit
ferroviaire, les pollutions et les déchets.
Nous devons également nous ouvrir et nous adapter à
un environnement humain qui se diversiƟe : nos clients
directs et indirects, de plus en plus nombreux,
les acteurs de l’industrie ferroviaire, le régulateur arrivé
en 2010, les associations d’usagers et de protection de
l’environnement, nos homologues européens. Vis-à-vis
d’eux, RFF a tout intérêt à être transparent ; c’est pourquoi,
entre autres, ce rapport d’activité inclut pour la première
fois les informations environnementales et sociales
qui traduisent nos engagements.
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HdM :
Nous avons une ardente obligation demaîtriser
nos dépenses et de réduire les coûts. La poursuite
du programme de rénovation du réseau est unmoyen
d’y parvenir, un réseau en bon état coûtant moins cher
à entretenir qu’un réseau vieillissant. En parallèle,
nous souhaitons également nous assurer que ce
programme est mené dans des conditions qui
permettent d’en retirer les bénéƟces attendus.
C’est l’objet du partenariat industriel et contractuel
entre RFF et la SNCF. Dans son volet économique, il vise
à réduire le coût global d’entretien et demaintenance
du réseau. Dans son volet industriel, il invite à repenser
les méthodes demaintenance en les alignant sur
les meilleures pratiques européennes. La grande idée
est d’ajuster le besoin demaintenance au besoin
du service à rendre. Il s’agit de partir du niveau de
performance souhaité, axe par axe, pour déƟnir une
politique optimisée demaintenance.
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HdM :
Dans un système devenumultipolaire,
de nouvelles synergies doivent s’établir. Une politique
commerciale de service pour les entreprises ferroviaires,
dont les diƷérentes composantes de la SNCF : partenariat
industriel avec SNCF Infra pour optimiser l’entretien
et lamodernisation du réseau ; relation de plus en
plus étroite avec la Direction de la circulation ferroviaire
pour traiter la question très lourde de la préparation et
de la gestion des circulations ; nouvelles complémentarités
avec Gares & Connexions sur nos périmètres
de compétences respectifs. Dans ce cadre nouveau,
RFF devient un ensemblier et cherche à adapter sa
gouvernance autour de ce concept. Nous ne pouvons
plus nous contenter d’être acheteur de prestations
sans nous préoccuper des conditions dans lesquelles
notre principal fournisseur les eƷectue et réalise sa
performance. Notre déƟ est de renforcer ce pilotage,
sans perdre ce que RFF a demoderne, de souple
et d’innovant dans son proƟl d’entreprise.
Ce repositionnement de l’action des diƷérents
acteurs va désormais se faire sous l’œil de l’Autorité
de régulation des activités ferroviaires, ce qui constituera
une grande chance pour le transport ferroviaire.
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