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PROMOUVOIR DES INFRASTRUCTURES
DURABLES
L’ AFD favorise la mise à niveau des infrastructures afri-
caines tout en veillant à atténuer leurs impacts sur les
milieux naturels et le changement climatique. En cohé-
rence avec les décisions du G20 de Cannes, les inter-
ventions ciblent en priorité les secteurs de l’énergie, des
transports et du développement urbain et ont atteint
673 millions d’euros en 2012 pour le Groupe.
Les financements de l’AFD visent principalement l’ac-
cès à une énergie renouvelable (515 millions d’euros en
2012), et ont notamment contribué à valoriser le poten-
tiel hydroélectrique largement sous-exploité. Ainsi, au
Cameroun, l’AFD accompagne un projet de barrage
hydroélectrique qui contribuera à alimenter les popu-
lations de la région en électricité et à mieux valoriser le
potentiel hydraulique du bassin de la Sanaga.
L’ Agence promeut également le développement
de solutions alternatives aux énergies fossiles.
En Mauritanie par exemple, elle a décidé de finan-
cer la construction d’une centrale électrique pion-
nière hybride solaire-thermique. Enfin, la dimen-
sion régionale des enjeux énergétiques passe par
le renforcement des organisations dédiées. En
2012, l’AFD a notamment accompagné la Banque
ouest-africaine de développement (BOAD) dans
la mise enœuvre de politiques régionales de production,
de transport et de distribution d’électricité en Afrique
de l’Ouest.
Le désenclavement, l’intégration régionale et l’inser-
tion des économies africaines dans le commerce inter-
national passent également par le développement des
infrastructures de transport. En 2012, le groupe AFD
a consacré 88,6 millions d’euros au renforcement des
infrastructures de transport international, notamment en
finançant le développement des capacités du port mari-
time de Maurice, de l’aéroport d’Abidjan, ou de l’Agence
pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à
Madagascar (ASECNA).
Enfin, l’amélioration de la capacité d’accueil des villes
africaines a mobilisé 69 millions d’euros de ressources de
l’AFD en 2012. Elles ont concerné la gestion des déchets
de la ville de Djibouti, les infrastructures de drainage et
les routes de Koumasi (Ghana), et un projet d’assainisse-
ment pluvial et de rétablissement du fonctionnement de
la zone lagunaire de la ville de Lomé, en partenariat avec
un financement de l’Union européenne.
Soutien du Programme forêts et environnement au Cameroun
LES SECTEURS FINANCÉS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
(Groupe AFD, 2012)
Environnement
et ressources naturelles
25
20
154
37
21
Agriculture
et sécurité alimentaire
31
Eau et assainissement
18
Infrastructures
et développement urbain
Autres et multisecteurs
Secteurs sociaux
(éducation, santé,
lutte contre le sida)
Secteur productif
NOMBRE DE FINANCEMENTS AUTORISÉS
RÉPARTITION DES AUTORISATIONS DE FINANCEMENT
Environnement
et ressources naturelles
33,4%
13,4%
16,1%
12,3%
2,5%
Agriculture
et sécurité alimentaire
10,4%
Eau et assainissement
11,9%
Infrastructures
et développement
urbain
Autres et multisecteurs
Secteurs sociaux
(éducation, santé,
lutte contre le sida)
Secteur productif
LES AUTORISATIONS DE FINANCEMENT DU GROUPE AFD
EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE EN 2012
(en millions d’euros)
TOTAL :
2 013,5
Subventions
195,1
Garanties
102,2
Aide budgétaire
et initiative PPTE
Prêts non souverains
750,1
274,7 250,7 440,6
Prêts souverains
PROPARCO
et FISEA
Les chiffres présentés sur cette page ne prennent pas en compte
les financements que l’AFD accorde grâce à des délégations de fonds
d’autres bailleurs (Union européenne…).