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Bonne gouvernance,

transparence

et redevabilité

Visant un fonctionnement exemplaire,

l’AFD s’est fixé de bonnes pratiques

formalisées autour de 3 axes : la sécurité

financière, la responsabilité sociétale et

l’éthique professionnelle. La transparence

et la redevabilité font partie intégrante

de ce dispositif.

Une gouvernance en lien avec

la mission d’intérêt général de l’AFD

Dans la mesure où l’Agence Française de Dévelop-

pement est un établissement public remplissant une

mission d’intérêt général, les grandes orientations qui

guident son activité sont fixées en lien avec l’État fran-

çais, à travers trois ministères de référence : le minis-

tère des Affaires étrangères, le ministère de l’Écono-

mie et des Finances et le ministère des Outre-mer.

Sa gouvernance repose sur un ensemble de struc-

tures garantissant la transparence de son fonctionne-

ment et sa bonne gestion, au service de la solidarité

internationale :

Le Comité interministériel de la coopération

internationale et du développement

définit la

politique de coopération française. Son secrétariat

est assuré conjointement par les ministères de tutelle

de l’AFD (le ministère des Affaires étrangères, le minis-

tère de l’Économie et des Finances et le ministère des

Outre-mer).

Le Comité interministériel de l’Outre-mer,

prési-

dé par le président de la République, fixe les orienta-

tions politiques des opérations en Outre-mer.

Le Conseil d’orientation stratégique,

présidé par

le ministre délégué au Développement, renforce l’ar-

ticulation entre les orientations politiques décidées

par le  Gouvernement, et leur déclinaison opération-

nelle par l’AFD. Y participent des représentants des

ministères également membres du Conseil d’adminis-

tration de l’AFD.

Le Conseil d’administration,

présidé depuis

juin 2010 par Pierre-André Périssol, comprend 18

membres dont six représentants des ministères de

référence, deux représentants du personnel de l’AFD,

quatre parlementaires et cinq experts. Il délibère sur

les orientations stratégiques de l’Agence, ses finance-

ments de projets ainsi que sur son activité financière,

et approuve le Contrat d’objectifs et moyens conclu

avec l’État. Un commissaire du gouvernement siège en

son sein.

Le Conseil d’administration peut déléguer une partie

de ses pouvoirs au Directeur général, qui lui en rend

compte, ou dans la limite d’un plafond de délégation

à l’un des trois comités spécialisés : le Comité spécia-

lisé pour les opérations dans les départements et

collectivités d’Outre-mer, le Comité spécialisé pour

les opérations à l’étranger et le Comité spécialisé pour

l’appui aux initiatives des ONG.

Une redevabilité accrue à

l’égard des parlementaires

Les liens entre l’AFD et les parlementaires se sont renfor-

cés ces dernières années, sur la base des nouvelles

dispositions constitutionnelles et de la loi, promulguée

en juillet 2010, sur l’action extérieure de l’État, confir-

mant l’intérêt marqué du Parlement en faveur d’une mise

en œuvre efficace de la politique française de déve-

loppement. L’élaboration des documents stratégiques

propres à l’Agence (en particulier le Contrat d’objectifs

et de moyens) et les projets de loi de finances, notam-

ment au travers des réponses aux questions budgétaires,

sont des temps forts d’échanges entre l’AFD et les parle-

mentaires. Ces relations se sont également traduites par

la publication, en 2012, de 8 rapports parlementaires

abordant la politique française de développement ; et

par les 29 auditions du Directeur général de l’AFD au

Sénat ou à l’Assemblée nationale, dans le cadre du travail

des différentes commissions.

A F D

R e s p o n s a b i l i t é s o c i a l e e t d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e